Bolivie : Histoire
Chronologie de la Bolivie
Ve siècle av. J.-C.-XIIe siècle ap. J.-C.
La civilisation de Tiahuanaco se développe autour du lac Titicaca.
XVe siècle
L'empire des Incas (Pérou, Bolivie, Équateur et Nord du Chili) atteint son apogée.
1535-1538
Sous la conduite de Pizarro, les Espagnols s'installent dans la région du haut Pérou.
1544
Découverte des mines d'argent de Potosí. Cette manne alimentera les caisses de l'Espagne pendant deux siècles.
1824-1825
La victoire d'Ayacucho remportée par Antonio José de Sucre, lieutenant de Simon Bolivar, sur les partisans de l'Espagne conduit à l'indépendance du pays et à la proclamation de la République.
1879-1883
Guerre du Pacifique : la Bolivie perd tout accès à la mer au profit du Chili.
1932-1935
Suite à la guerre du Chaco, le pays doit céder cette région au Paraguay.
1936-1952
Succession de régimes militaires.
1952
Le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), de Victor Paz Estensorro, accède au pouvoir.
1964-1982
Alternance de coups d'État militaires et de régimes d'exception, dont la présidence d'Hugo Banzer Suarez (1971-1978).
1982
Élection à la présidence d'Hernán Siles Zuazo, leader du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR).
1985
Retour de Victor Paz Estensorro à la tête de l'État.
1989-1993
Présidence de Jaime Paz Zamora.
1993-1997
Présidence de Gonzalo Sánchez de Lozada.
1997
Election démocratique d'Hugo Banzer Suárez.
2001
Échec de la politique "coca zéro", qui visait à éradiquer les plantations de coca. Hugo Banzer Suárez ne parvient pas à enrayer les graves problèmes économiques et sociaux du pays. Il est remplacé par Jorge Quiroga Ramírez.
2002
Élection de Gonzalo Sánchez de Lozada en août.
2003
Le 17 octobre 2003, le vice-président Carlos Mesa Gilbert succède au président Lozada, démissionnaire. Sans affiliation partisane formelle, il appelle la mise en place d'un "pacte social et fiscal."
2004
Le 20 février 2004 une réforme de la Constitution est adoptée. Le recours au vote parlementaire ou au référendum est désormais prévu sur des sujets de portée nationale.
2005
En mars 2005, le congrès rejette la démission du président Mesa dont le mandat court jusqu'en 2007. Ce coup d'éclat aurait dû renforcer l'autorité du président, confronté depuis plusieurs mois à une forte agitation sociale, notamment pour la nationalisation du secteur clef des hydrocarbures. Mais le 6 juin 2005, suite aux nombreuses manifestations, Mesa démissionne, laissant sa place à Eduardo Rodriguez, chef de la Cour suprême. Evo Morales remporte les élections présidentielles de décembre, avec plus de 53% des voix.
2006
Le 22 janvier, le Congrès nomme Evo Morales officiellement président, il devient alors le premier président Bolivien d'origine amérindienne. Deux réferendums sur les autonomies et l'assemblée constituante sont convoqués pour le 6 juillet.
2006
Le 1er mai, Evo Morales décide de nationaliser les hydrocarbures. Dès le mois d'octobre, la Bolivie triple ses exportations de gaz vers l’Argentine.
2008
Polémique autour du référendum voulu par Morales pour approuver la Constitution. En réponse, le président Morales, pour prouver sa légitimité électorale, a soumis son mandat à l'approbation populaire par le référendum du 10 août 2008, ce qui fut fait avec 67% des voix.
2009
Le 25 janvier 2009, un référendum "légal" permet d'adopter la nouvelle Constitution à 58,7 %.
2013
Imbroglio diplomatique entre la France et la Bolivie suite à l'interdiction de vol d'un avion avec Evo Morales à bord, dans l'espace aérien français. Les autorités ont cru à tort que l'avion transporait l'information américain Edward Snowden et le Quai d'Orsay a du présenter ses excuses au gouvernement bolivien.
2014
Evo Morales est réélu à la présidence pour un troisième mandat consécutif avec
60% des suffrages, un score qui lui donne un mandat clair en vue de la poursuite des réformes sociales.
2015
En visite en Bolivie, le pape François demande pardon pour les graves péchés commis au nom de Dieu contre les peuples indigènes d’Amérique.
2016
Lors d’un référendum, le 21 février, 51,3% des Boliviens ont refusé une réforme de la Constitution qui aurait permis à Evo Morales de briguer un quatrième mandat en 2019.
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