Dodécanèse

Vieille ville

La vieille ville se divise en trois secteurs, dont les limites ne sautent toutefois pas aux yeux du visiteur novice. Au nord s’étendent les artères rectilignes et les robustes demeures en pierre du quartier des Chevaliers, aménagé par les Hospitaliers. Au sud, le lacis de ruelles pavées de Hora, le “quartier turc”, forme la principale zone commerçante, où boutiques et restaurants côtoient de vieilles mosquées à l’abandon et autres monuments ottomans. Au sud-est, le quartier juif, qui a perdu la plupart de ses habitants durant la Seconde Guerre mondiale, est désormais un lieu résidentiel somnolent.

Le public n’a pas accès aux imposants murs d’enceinte de 12 m d’épaisseur. En revanche, on peut se promener et pique-niquer par endroits dans les douves transformées en jardins verdoyants entre les deux rangées de remparts.

Des neuf portes (pyles) de la vieille ville, les deux plus impressionnantes se dressent à l’extrême nord, en lisière de la ville nouvelle. La porte de la Liberté, du côté du port de Mandraki et de la station de taxis, débouche sur la principale zone touristique via un petit pont. La belle porte d’Amboise, dans l’intérieur des terres, traverse un tronçon de douves particulièrement plaisant pour rejoindre le palais des Grands Maîtres.

Ville nouvelle

La “ville nouvelle” fut en réalité bâtie il y a 500 ans, quand la conquête ottomane poussa la population grecque à s’installer hors les murs, au nord du vieux Rhodes. Organisée autour du port de Mandraki et du casino, la zone ne conserve pourtant presque aucun vestige historique digne d’intérêt. Il s’agit en revanche d’une station balnéaire moderne et animée regroupant magasins, banques et services, dont les tours étincelantes tranchent avec les petites tavernes.

La plage commence au nord de Mandraki et contourne la pointe septentrionale de l’île, avant de redescendre du côté ouest de la ville nouvelle. Les meilleurs endroits dépendent de la direction du vent, mais ils se situent essentiellement sur le côté est.